Introduction
Le déficit en hormone de croissance est une étiologie rare du retard staturopondéral, confirmé par la non réponse aux tests de stimulation de la GH. L’absence du diagnostic et du traitement précoces peuvent engendrer un retard staturopondéral manifeste. Nous nous proposons de déterminer la prévalence de différentes étiologies du déficit en hormone de croissance chez les patients
... [Show full abstract] suivis pour un retard de croissance à l’hôpital Arrazi.
Matériel et méthodes
C’est une étude prospective sur une période de 4 ans. Soixante-cinq dossiers ont été recensés. La symptomatologie clinique a été variée. L’exploration biologique était orientée par la symptomatologie clinique, basée sur les tests de stimulation et renforcé par l’exploration radiologique.
Résultats
Un retard de croissance sévère a été objectivé chez 89,3 % des cas. Trente-huit cas de déficit congénital, soit 58,4 % des cas (dont 26,2 % est sur malformation de la région hypothalamohypophysaire), 13 cas de déficit acquis – tumeurs – et 14 cas s’intégrant dans des syndromes polymalformatifs. Des déficits antéhypophysaires ont été associés : 33,9 % gonadotrope, thyréotrope chez 23,8 % des cas et corticotrope chez 8,4 % des cas.
Discussion
Le dosage d’IGF-1 plasmatique permet dans la majorité des cas de détecter les déficits sévères en hormone de croissance. Confirmés par le couple, tests dynamiques de stimulation et IRM hypothalamohypophysaire. Certains se basent actuellement sur les dosages d’IGF-1 et IGFBP3 en association avec l’imagerie de la région hypophysaire.
Conclusion
Le retard statural peut être la porte d’entrée dans un grand nombre de maladies graves de l’enfant et que la priorité diagnostique est de ne pas méconnaître une tumeur(craniopharyngiome, gliome…) devant un ralentissement brutal de la vitesse de croissance.