Il est depuis longtemps reconnu que la vie affective de l'homme normal subit, surtout pendant l'enfance, une sorte d'organisation résultant d'une suite de transformations. On n'a cependant pas pris la peine de formulaer exactement les observations faites, ni d'en interprêter les conséquences avant Kant et Herbart. Ceux-ci ont aussi attiré l'attention sur la question de la différence entre émotions et passions.L'article ci-dessus traite de ces problémes et les examine d'une manière critique, ainsi que les concerne, en Allemagne, en France, en Amérique et en Angleterre. On constate que, pendant le XIXe sid̀e, peu de progrès ont été réalisés dans ce domaine important de la psychologie, surtout à cause de la tendance dominante à ne pas tenir compte de la structure mentale, ou la décrire uniquement par l'application du terme “idées”. L'” Essai sur les passions” de Ribot, montre peu de progrés sur Kant et Herbart. Depuis le commencement du XXe sièle, il s'est, il s'est produit un revirement dans ce domaine des investigations, surtout grâce à la doctrine psychoanalytique des completes, à la théorie de Stout sur les “sentiments”, à l'étude du caractèr, de ses tendances, de son développement, de sa différentiation, et son organisation systématique dans un champ de plus en plus vaste.ZusammenfassungDass das Affektleben des Menschen eine Art Umformung durchmacht, besonders während der Kimderjahren, ist Kinderjahren, ist seit langem bekannt. Man hat nicht die erforderliche Mühe genommen die Beobachtungen richtig darzustellen und die tatsächlichen Ergebnisse zu interpretieren.Auch das Problem über den Unterschied zwischen Affekten und Leidenschaften, obgleich es in der philosophischen Litteratur bereits öfters aufgeworfen ist, wurde nicht mit der nötigen wissenschaftlichen Exaktheit untersucht.der obige Aufsatz will diese Fragen prinzipiell behandeln und die diesbezügliche deutsche, französische, englische und amerikanische Litteratur wichtigen Gebiete der Psychologie während des 19ten Jahrhunderts wesentliche Fortschritte nicht nachzuweissen sind, vor allem wegen des herrschenden Gebrauchs, die psychischen Strukturen ausser Acht zu lassen, sie lediglich durch Anwendung des Begriffs “Ideen” zu beschreiben.Ribot in seiner “Essai sur les Passions” ist kaum weiter gekommen als Kant und Herbart. Seit der Jahrhundertwende ist auch eine Wendung in diesem Forschungsgebiet eingetreten, hauptsächlich durch die psychoanalytische Lehre von den Komplexen und durch Stouts Theorie der “sentiments” und durch das Stadium des Charakters, seimne Dispositionen, sein Wachsen, seine Differenzierung und seine Einghederung in immer umfasserenderen Systemen.