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Diversité, structure et comportement des primates de la forêt marécageuse de Lokoli au Bénin.
... Two wetlands in Southern Benin were investigated: the Oueme valley (6?28' N to 7?N; 2?23' E to 2?35' E) and the Hlan river where the flooded forest of Lokoli (7?02' N to 7?05 ' N; 2?15' E to 2?18' E) covering approximately 500ha is found (Sinsin and Assogbadjo, 2002). The studied ecosystems are used as a refuge by an impressive diversity of aquatic wildlife including the endemic Red-bellied monkey Cercopithecus erythrogaster erythrogaster (Sinsin and Assogbadjo, 2002) and the spotted-necked otter (L. ...
... Two wetlands in Southern Benin were investigated: the Oueme valley (6?28' N to 7?N; 2?23' E to 2?35' E) and the Hlan river where the flooded forest of Lokoli (7?02' N to 7?05 ' N; 2?15' E to 2?18' E) covering approximately 500ha is found (Sinsin and Assogbadjo, 2002). The studied ecosystems are used as a refuge by an impressive diversity of aquatic wildlife including the endemic Red-bellied monkey Cercopithecus erythrogaster erythrogaster (Sinsin and Assogbadjo, 2002) and the spotted-necked otter (L. maculicollis). ...
Otters are a very poorly studied species in most of Africa and Benin is no exception. This is due to their inaccessible habitat (river valleys), their retiring behaviour, and the difficulty of having no specific survey methods. An interview survey of local people was carried out in 2004 by the Laboratory of Applied Ecology in Southern Benin wetlands (6°28’N to 7°N; 2°23’E to 2°35’E) to assess the threats to spotted-necked otters. The results showed that yearlings dominated the demographic structure of the population (46.7%) and that males outnumbered females.Eight hunting methods have been developed and improved each year by the local people in the study area and records of these were used to ascertain age and sex. Besides this deliberate hunting, should be added accidental capture and other threats linked to the habitat. Ponds were found to be polluted by chemicals used for fishing, together with exploitation of rivers and over fishing in competition with otters. Spotted-necked otters are highly endangered in Benin wetlands and extinction could occur if the current threats are maintained. A strategic and sustainable conservation and management program must be developed to safeguard the species and its habitat.
... Pendant longtemps, l' étude des primates n' était pas une préoccupation au Bénin. Depuis 1998 cependant, avec la découverte du singe à ventre rouge (Cercopithecus erythrogaster erythrogaster), espèce endémique du Bénin, une attention croissante leur a été accordée comme en témoigne les travaux de Sinsin & Assogbadjo (2002); Nobimè & Sinsin (2005); Nobimè et al. (2008Nobimè et al. ( , 2009); Matsuda (2007); Djègo-Djossou & Sinsin (2009); Houngbédji (2010); Houngbédji et al. (2012) ; Djègo-Djossou et al. (2012)Figure 1) à savoir: la zone guinéenne ou guinéo-congolaise avec une pluviométrie variant entre 1.000 et 1.300 mm, la zone de transition soudano-guinéenne avec une pluviométrie allant de 1.100 à 1.200 mm et la zone soudanienne avec moins de 1.100 mm de pluie par an (Adomou et al. 2006). ...
Le colobe vert olive (Procolobus verus), le plus petit de tous les colobes, est peu documenté au Bénin. De 2008 à 2010, des investigations ont été menées dans le but de déterminer la distribution actuelle de ce singe au Bénin ainsi que les formes et la gravité des menaces pesant sur l'espèce. Pour y parvenir, des enquêtes ont été menées auprès des populations riveraines de 88 villages et de vendeurs de parties et produits d'animaux. Par ailleurs, des prospections ont été menées dans 16 forêts. Les résultats indiquent que le colobe vert olive n'est pas aussi rare qu'on le pensait : sa présence a été confirmée sur des sites où elle n'était pas confirmée auparavant. Son aire d'occurrence actuelle s'étend du sud au nord du Bénin entre 6°30 et 9°45 latitude nord et couvre une superficie de 25 403 km2. Les formes de pression qui pèsent sur la survie du colobe vert olive au Bénin sont les perturbations diverses sur les habitats créées par les activités humaines notamment la chasse de subsistance et l'agriculture extensive. Au regard de ces menaces et du fait du manque de protection du colobe vert olive, une priorité doit être accordée à la conservation de l'espèce.
... La présente étude s'inscrit dans le cadre du processus de l'aménagement de la forêt marécageuse de Lokoli où les inventaires fauniques ont révélé l'existence d'espèces endémiques, menacées ou rares (Sinsin et Assogbadjo, 2002). Elle vise à : réaliser la carte de végétation de la forêt, caractériser les groupements végétaux et déterminer la structure démographique des espèces ligneuses les plus exploitées. ...
La présente étude s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des ressources biologiques de la forêt marécageuse de Lokoli en république du Bénin en vue de définir les stratégies pour sa conservation durable. Le SIG a permis de réaliser la carte de végétation de la forêt qui a servi de base pour la collecte de données floristiques et dendrométriques. La surface d’inventaire des placeaux est de 30 x 30 m. Au total, 125 espèces végétales sont recensées dont 30 espèces menacées de disparition au Bénin. La densité spécifique totale est de 53 espèces/ha et celle des individus de dbh ³ 10 cm est d’environ 15 espèces/ha. L’indice de diversité de Shannon (H’ = 3,24 bits) est moyen alors que l’équitabilité de Pielou (Eq = 0,63) est faible. Les espèces les plus dominantes écologiquement sont: Alstonia congensis, Xylopia rubescens, Syzygium owariense et Raphia hookeri. Les principales formes de pressions sont: coupe de bois, collecte de plantes médicinales et l’exploitation du raphia. Cependant, la forêt apparaît bien préservée avec environ 78% de couverture forestière.Trois principaux groupements végétaux sont décrits et la densité de raphia est proportionnelle au degré de dégradation des divers faciès végétaux.Mots clés: Bénin, forêt marécageuse de Lokoli, SIG, diversité floristique, conservation, Dahomey Gap.
... L'étude s'est déroulée dans trente cinq (35) villages et rives de cours d'eau bordant deux écosystèmes communiquant dans la région méridionale du Bénin. Il s'agit de la vallée de l'Ouémé (6°28' et 7° de latitude Nord ; 2°23' et 2°35' de l ongitude Est) et de la rivière Hlan au sein de laquelle s'est développé un écosystème particulier: la forêt marécageuse de Lokoli (7°02' et 7°05' de latitude Nord ; 2°15' et 2°18' de longitude Est) couvrant en viron 500 ha (Sinsin et Assogbadjo, 2002). Les marchés internationaux et locaux répartis dans les départements de l'Atlantique, de l'Ouémé et du Zou au sud du Bénin ont été aussi prospectés au cours de l'étude. ...
Résumé
La loutre à cou tacheté fait partie de ces petits mammifères aquatiques peu accessibles, difficilement observables en milieu naturel et sujet à de nombreuses menaces. Cette étude vise à identifier les connaissances traditionnelles, l’importance économique et les différentes perceptions locales de la vie de ce petit mammifère afin de les intégrer à une meilleure connaissance de ses paramètres vitaux. La méthodologie adoptée dans le cadre de cette étude consiste en l’application d’un questionnaire de collecte de données ethnozoologiques au sein des terroirs villageois et marchés de vente de restes d’animaux. Les groupes cibles concernées sont les pêcheurs (56 %), les chasseurs (9 %), les exploitants forestiers (19 %), les vendeurs de dépouilles d’animaux (8 %) et les guérisseurs traditionnels (8 %) faisant un total de 204 personnes. De l’analyse des données collectées, il ressort que la loutre cou à tacheté joue un rôle culturel et économique important au sein des terroirs villageois des zones humides au Sud-Bénin. Les utilisations mythiques, alimentaires et médicinales de la loutre à cou tacheté sont basées sur tous les organes de l’animal avec un accent particulier sur les yeux, la peau, le coeur, le pénis, les pattes. Ainsi, 19 proverbes ont été recensés. Ces utilisations et considérations culturelles de la loutre à cou tacheté sont régies par des aspects de sa biologie ou de son comportement en milieu naturel. La valeur financière élevée (124.000 à 210.000 F CFA) accordée à ce petit mammifère est justifiée par sa rareté et par les diverses utilisations mythiques et médicinales développées autour de l’animal. Toutes ces considérations ont un impact certain sur la conservation de l’espèce et il convient d’y attacher une attention particulière. Plusieurs points sont encore à éclaircir sur le plan des procédés médicinaux empiriques développés et aussi des paramètres vitaux de la loutre à cou tacheté dans les zones humides du Sud Bénin.
Mots clés : Loutre à cou tacheté, rôle culturel et économique, conservation, procédés médicinaux empiriques, Sud-Bénin.
Cultural role and economic importance of spotted necked otter (Lutra maculicollis) in Southern Benin
Abstract
Spotted necked otter is one of the small mammals enclosed to swampy and inaccessible areas, not easily observable and submitted to many threats. This study investigates traditional knowledge, economic importance and different local perceptions of otters’ life in order to integrate them for a best understanding of its vital parameters. Cultural role and economic importance were investigated by interviewing 204 persons: fishermen (56 %), hunters (9 %), forest farmers (19 %), salesmen of skins (8 %) and tradipraticians (8 %). Data analysis showed that spotted necked otter plays an important cultural and economic role within wetlands of Southern Benin. The mythic, medicinal and feeding importance of spotted necked otter is centered on all organs of the animal especially the eyes, the male genital organ, the feet and the heart. So, 19 proverbs have been listed. Those uses are correlated with biological and behavior aspects of otters’ life. The high financial value (124.000 to 210.000 F CFA) of otters is due to its scarceness, medicinal and mythic importance. All those cultural considerations have certainly impacts on otters’ conservation and may be accorded particular caution. Several points have to be more elucidated on empiric medicinal prescriptions and vital parameters of spotted necked otter in the wetlands of Southern Benin.
Key Words: Spotted necked otter, cultural and economic role, conservation, and empiric medicinal prescriptions.
... Parmi les groupements généralement décrits au sein des forêts marécageuses, on retrouve les groupements à Ficus et les raphiales (Paradis, 1975). Les recherches menées au sein de la FML ont permis de démontrer l'unicité de cet écosystème au Bénin (Sinsin et Assogbadjo, 2002) et dans la sous-région car elles rendent compte de l'existence d'un groupement particulier : la forêt primaire inondée à Alstonia congensis Engl. et Xylopia rubescens Oliv (Dan, 2003(Dan, et 2009). ...
Résumé
Dans la forêt marécageuse de Lokoli, la forêt primaire inondée à Alstonia congensis Engl. et Xylopia rubescens Oliv. est le groupement qui correspond à la végétation climacique de cet écosystème unique au Bénin et en Afrique de l’Ouest. Pour le caractériser, des relevés phytosociologiques ont été effectués ; des données de régénération ont été relevées pour la structure diamétrique de ce groupement végétal. L’analyse de ces données par Statistica 7.1 et des calculs d’indices a permis de décrire cette formation. Les 55 espèces, recensées au niveau des 13 relevés phytosociologiques que compte ce groupement, sont réparties en 49 genres et 31 familles. L’indice de diversité de Shannon est de 3,45 bits et l’équitabilité de Pielou est de 0,60. La structure diamétrique montre une allure de futaie-jardinée des forêts naturelles en équilibre. Il s’agit d’un groupement avec un fond floristique particulier car la présence permanente d’eau dans le milieu constitue un facteur limitant pour l’installation d’espèces non adaptées. Il est dominé par des mésophanérophytes telles que A. congensis et X. rubescens. Viennent ensuite : Ficus trichopoda (Baker), Spondianthus preussii (Engl.), Anthocleista vogelii (Planch.), etc. Il est l’équivalent de la végétation n’ayant subi aucune intervention extérieure et ayant évolué dans des conditions climatiques optimales du milieu d’étude. Ce groupement végétal s’installe dans le lit du cours d’eau, le « Hlan », dérivé du fleuve Ouémé. Lorsqu’elle est dégradée, la végétation évolue vers d’autres formations inféodées au milieu telles les forêts secondaires, les raphiales, les rizières et autres.
Mots clés : Alstonia congensis, Xylopia rubescens, végétation climacique, forêt marécageuse, Lokoli-Bénin.
Climax vegetation of the swamp forest of Lokoli in southern Benin: flooded primary forest with Alstonia congensis Engl. and Xylopia rubescens Oliv.
Abstract
Alstonia congensis Engl. and Xylopia rubescens Oliv. plant community that corresponded to the climax swamp forest of Lokoli (southern Benin) was studied from 13 phytosociological relevés. Field data was collected on regeneration, species composition and stem diameter. Statistica 7.1 sofware permitted to analyze the floristic data. A total of 55 plant species, belonging to 49 genera and 31 families, was recorded. Shannon diversity index and Pielou Evenness were 3.45 bits and 0.60 respectively. Stem diameter structure was reverse J type typical of natural forest regenerating from seeds. It’s a diversified plant community where beside A. congensis and X. rubescens, mesophanerophytes species such as Ficus trichopoda (Baker), Spondianthus preussii (Engl.) and Anthocleista vogelii (Planch.), were frequent as well. This plant community that is located along the Hlan stream, tributary of the Ouémé River, had evolved under natural climatic conditions with almost no disturbance. When it is degraded, the vegetation evolved to secondary forests, marshlands and rice fields.
Keys words: Alstonia congensis, Xylopia rubescens, climax vegetation, swamp forest, Lokoli-Bénin
... Although Campbell et al. (2008) did not observe red-bellied guenons in Togodo forest, later work by Nobimè et al. (2009) did report its presence there, but did not estimate population density. The density of 2.7 individuals/km² suggested for Cercopithecus erythrogaster erythrogaster in Nakidahohoué is lower than the values reported by Campbell (2005) in the Lama Forest Reserve, and by Assogbadjo and Sinsin (2002) in the swamp community forest of Lokoli (17.5 individuals/km² and 6.6 individuals/km², respectively). The low density of the red-bellied guenons from the study area may be related to the intensity of human pressures on fauna in general, and particularly on this monkey, as habitat fragmentation and disruption have direct impacts on primate group size, density and composition (Decker, 1994;Clarke et al., 2002;Wong & Sicotte, 2006). ...
The distribution area of the red-bellied guenon (Cercopithecus erythrogaster erythrogaster) in the Dahomey Gap has not been fully documented. This study contributed to filling this information gap. Surveys were conducted in 21 villages located in the wetlands of southwestern Benin and southern Togo. We found that only a few small areas of forest along rivers and in swamps, difficult to access by humans, still sheltered primates. Three individuals of C. e. erythrogaster are reported for Toffangnanmè forest (Nakidahohoué village), a flooded and degraded forest surrounded by fields, and nine C. e. erythrogaster from the National Park of Togodo in Togo (NPT). The NPT may serve as the main refuge habitat for the red-bellied guenons in the study region. Interviews with local people in the area suggested the possibility that these monkeys may occasionally disperse from this refuge, entering adjacent habitats situated in the territory of Benin where thickets and fallows fringing cornfields are known to periodically host primates. Major threats to the conservation of C. e. erythrogaster documented in the area include poaching for crop protection, bush meat and the organ trade, as well as hunting for medicinal use, in addition to the increasingly detrimental habitat degradation due to agriculture and fuel wood collection.
Résumé: L’aire de répartition du cercopithèque à ventre roux (Cercopithecus erythrogaster erythrogaster) dans le Dahomey Gap n’est pas encore bien cernée. Notre étude a permis à combler cette lacune. Des enquêtes ont été réalisées dans 21 villages situés dans les zones humides du Sud-ouest Bénin et au Sud Togo. Il ressort de nos investigations que seules les forêts galeries et les milieux marécageux, difficiles d’accès à l’homme abritent encore des primates. Trois individus de C. e. erythrogaster ont été observés à Nakidahohoué dans une forêt marécageuse dégradée, entourée de champs et jachères et 9 C. e. erythrogaster ont été observés dans le Parc National de Togodo au Togo (PNT). Le PNT constitue l’habitat principal des cercopithèques à ventre roux dans la zone d’étude. Les entretiens avec les populations de la zone d’étude révèlent la possibilité que ces singes fassent des incursions périodiques depuis le PNT dans les habitats adjacents situés au Bénin, constitués de fourrées et jachères proches des champs de maïs. Les principales menaces à la conservation de C. e. erythrogaster ont été le braconnage pour la protection des cultures, le commerce de la viande boucanée et des organes, la chasse pour des usages médico-magique, la dégradation de l’habitat par une agriculture extensive et le besoin en bois énergie et bois d’œuvre.
... Its former range in Southern Benin extended from the valley of the Couffo river to the Nigerian border. Due to hunting and habitat destruction, surviving populations now seem to be restricted to sacred groves, equally small swamp forests (e.g., Lokoli forest) and humid forest relics, of which Lama forest is the largest , Sinsin & Assogbadjo 2002. ...
Lama forest is one of the last remnants of the West African forest/savannah mosaic known as the Dahomey Gap. It comprises natural forest and forest plantations and has the protection status of a classified forest. In the present article, we give an overview of an ongoing research partnership project focusing on the conservation of biodiversity in Lama forest. The project is based on the assumption that conser- vation and management strategies must be founded on an understanding of both structural and functional ecological traits. It comprises studies on the biodiversity of arthropods, a group which has received little attention as yet in tropical biodiver- sity assessments, as well as studies on key ecological processes such as the break- down of litter. Emphasis is laid on the relationship and interaction between natural forest and plantations. With respect to ecological as well as biogeographical pecu- liarities, we found evidence of the importance of Lama forest for biodiversity con- servation in Benin. Specifically, our study elucidated the role of anthropogenic fo- rests as buffer zones, migration corridors and surrogate habitats for rare forest ani- mals. Important insight has been gained with regard to the management and con- servation of isolated biodiversity resources in Benin and other African countries.
... Wildlife in the Lama forest reserve is represented by threatened mammals: the mona (Cercopithecus mona), the red-bellied monkey (Cercopithecus erythrogaster), which is endemic to Benin (Nobime 2002), the vervet monkey (Cercopithecus aethiops), the sitatunga (Tragelaphus spekei), the royal antelope (Neotragus pygmaeus), the black duiker (Cephalophus niger), the yellow-backed duiker (Cephalophus silvicultor) and the Kitampo rope squirrel (Funisciurus substriatus), an endemic species of the Dahomey Gap (Refisch 1998, Sinsin and Assogbadjo 2002, Kassa and Sinsin 2003, Nagel et al. 2004. ...
The conservation of biodiversity and sustainable man-agement strategies must be based on an understanding of the structural and functional ecological traits of utilized species. Such basic data are still lacking for even the most endangered species in Africa. In this study, we combined ecological methods with ethnographic appro-aches to investigate the ecology and ethnozoology of three-cusped pangolin (Manis tricuspis) in the context of the Lama forest reserve (6855.89–58.89 N and 284.29–10.89 E) in Benin. We interviewed 79 people from various socio-professional groups to assess how important is three-cusped pangolin to indigenous people. We sur-veyed 15 strip transects (3 km=1 km) within 12 sites to seek for indices of pangolin presence and record-asso-ciated vegetation data in six plots of 900 m 2 (30 m=30 m). In total, 38 pangolins were observed in the forest. The density was 0.84 pangolins/km 2 during the dry season and the number of observations did not differ significantly between plantations and natural forest. The age ratio of juvenile/adult was 1:1. The preferred habitat was colonized by termite mounds in 62% of the sites. Pangolins were mostly found in holes of Dialium gui-neense and Ceiba pentandra in the closed natural for-ests. The distribution of pangolins in the Lama forest reserve suggests that the species is more sensitive to forest age than to its composition. Three-cusped pan-golin plays an important role as food, medicine, mythic and source of income for local communities around the Lama forest reserve. We also recommend future research guidelines important for the conservation of Manis tri-cuspis in Benin.
... Dominant native trees in these zones are Ceiba pentandra, Celtis mildbraedii and Dialium guineensis, whereas exotic species mainly consist of Tectona grandis and Gmelina arborea. Several emblematic species of mammals inhabit the forests of southern Benin, including Mona Monkey Cercopithecus mona, Vervet Monkey Cercopithecus aethiops, an endemic subspecies of Red-bellied Monkey Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, and threatened ungulates such as Sitatunga Tragelaphus spekii, Royal Antelope Neotragus pygmaeus, Black Duiker Cephalophus niger and Yellow-backed Duiker C. silvicultor (Sinsin & Assogbadjo 2002). ...
We conducted a preliminary study totalling nine-weeks between August 2007 and June 2008 in southern Benin to assess small car-nivoran diversity and the hunting pressure to which they are subject through interviews, surveys of local markets and occasional direct observations. We provide an 'Index of Rarity' (IR), expressed as the number of times a species is identified as 'rare' by interviewees / the number of times it is mentioned. Nine species or taxa (Genetta spp.) were identified through 86 interviewed hunters, representing a total 333 mentions. Genets, Cusimanse Crossarchus obscurus and Ichneumon Mongoose Herpestes ichneumon were by far the most sighted, the prevalence of such ecologically versatile species confirming that southern Benin constitutes an environmentally disturbed region. Other species were Spotted-necked Otter Hydrictis maculicollis, Marsh Mongoose Atilax paludinosus, White-tailed Mongoose Ichneumia albicauda, African Civet Civettictis civetta, Gambian Mongoose Mungos gambianus and African Palm-civet Nandinia bi-notata. Direct observations allowed us to confirm the presence of G. pardina / G. maculata, C. obscurus, H. ichneumon, and H. macu-licollis. Through market surveys and subsequent molecular identifications, we clearly distinguished among G. genetta, G. pardina / G. maculata and G. thierryi, raising to 11 the number of small carnivoran species present (or probably present) in southern Benin. During our interviews, Slender Mongoose Galerella sanguinea and African Small-clawed Otter Aonyx capensis were never positively identi-fied. The ubiquitous C. civetta was considered the rarest species (IR = 0.89), followed by H. maculicollis (0.72) and I. albicauda (0.69), whereas C. obscurus (0.01) was the commonest small carnivoran. Hunting techniques were mostly traditional guns, accompanied by dogs, and jaw traps. Despite the absence of selective hunting, small carnivorans are likely to represent a fair source of income for hunters, body parts being sold to fetish markets in 47% of the cases. Mean incomes range between US$ 2.5 and 5.4 per animal, with the notable exception of C. civetta (US$ = 14.6) and heads of H. maculicollis, reaching US$ 33.7. The fair proportion of small carnivorans observed on fetish market displays showed that hunting for animist practices might sustain a continuous hunting pressure in Benin. Our preliminary survey raises a number of questions as to the distribution of small carnivorans in southern Benin, the impact of heavily dis-turbed habitats on their survival and the level of sustainability of the hunting pressure they are subject to. Additional field surveys will be necessary for more precise characterisation of their status.
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