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XIèmes Journées Nationales Génie Côtier – Génie Civil
Les Sables d’Olonne, 22-25 juin 2010
DOI:10.5150/jngcgc.2010.042-M © Editions Paralia CFL
disponible en ligne – http://www.paralia.fr – available online
L’apport de modèles numériques pour l’étude morphodynamique d’un
système dune-plage macrotidal sous l’effet des tempêtes : plage de la
dune Dewulf, Est de Dunkerque, France
Aurélie MASPATAUD 1,2,3, Déborah IDIER 4, Philippe LARROUDE 5,
François SABATIER 6, Marie-Hélène RUZ 1,2,3, Elodie CHARLES 4,
Sophie LECACHEUX 4, Arnaud HEQUETTE 1,2,3
1. Univ Lille Nord de France, F-59000 Lille, France.
2. ULCO, LOG, F-62930 Wimereux, France.
3. CNRS, UMR8187, R-62930 Wimereux, France. Aurelie.Maspataud@univ-littoral.fr
4. BRGM, F-45060 Orléans, France.
5. LEGI, BP 53, 38041 Grenoble, France.
6. Aix Marseille université, CEREGE, BP80, 13545 Aix-en-Provence cedex04, France.
Résumé :
La mise en œuvre de 3 modèles numériques (SBEACH, X-BEACH, TELEMAC) sur
une portion du littoral Est-dunkerquois, fragilisée par l’érosion pendant les évènements
de tempête, a pour objectif d’évaluer la réponse de la morphodynamique du profil cross-
shore dune-plage sous l’effet d’évènements de forte énergie. La validation et la
comparaison des résultats de ces codes morphodynamiques ont été effectuées à partir de
mesures hydrodynamiques in-situ et de levés topographiques réalisés par temps calme
ainsi qu’avant et après un évènement de tempête. Cette étude met ainsi en évidence la
complémentarité des 3 modèles utilisés et la nécessité de continuer à les améliorer.
Mots-clés :
Modélisation – SBEACH – X-BEACH – TELEMAC – Tempête – Erosion –
Macrotidal – Morphodynamique
Abstract:
The implementation of 3 numerical models (SBEACH, X-BEACH, TELEMAC) on a
coastal stretch East of Dunkerque harbour, weakened by erosion during storm events,
aims at evaluate the morphodynamic response of cross-shore dune-beach profile
affected by strong energy events. The validation and the comparison of the results
obtained with these morphodynamic models were carried out from in-situ
hydrodynamic measurements and topographical surveys, for a period of calm weather
and before/after storm event. This study highlights the complementarity of the 3 models
and the need for their future improvement.
Keywords:
Modelling – SBEACH – X-BEACH – TELEMAC – Storm event – Erosion –
Macrotidal – Morphodynamic
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Thème 2 – Dynamique sédimentaire et transports des particules
1. Introduction
Aujourd’hui, plus de 40% des littoraux métropolitains français sont en érosion, un
phénomène au cœur des préoccupations environnementales. Dans le contexte actuel de
changement climatique, il est devenu primordial d’étudier le comportement des plages
afin de mieux comprendre leur fonctionnement, notamment à l’aide de modèles
numériques qui permettent de simuler leur réponse morphodynamique aux forçages
hydro-météorologiques. Cette étude, liée à la problématique du recul du trait de côte
sous l’effet des tempêtes, porte sur la mise en œuvre de plusieurs modèles numériques
sur un site côtier macrotidal afin d’évaluer la réponse de la morphodynamique du profil
côtier sous l’effet d’événements de forte énergie. L’objectif principal est d’évaluer dans
quelle mesure des modèles morphodynamiques seraient capables de reproduire la
dynamique d’une portion du littoral fragilisée par l’érosion pendant les évènements de
tempête. Ce travail s’inscrit dans le projet VULSACO dont l’objectif est de développer
et d’estimer, pour l’horizon 2030, des indicateurs de vulnérabilité physique des plages
sableuses face aux phénomènes d’érosion et de submersion marine.
2. Présentation du site d’étude
Le site d’étude retenu est la plage de la Dune Dewulf, située à l’est de Dunkerque, dans
le nord de la France. Comme toutes les plages macrotidales de la côte d’Opale (marnage
>5 m), la plage de la Dune Dewulf est caractérisée par un large estran de sable fin et un
système de barres et de bâches intertidales découvrant largement à marée basse
(400-450 m en période de vives eaux). La morphodynamique de plage est ici dominée à
la fois par les vagues, la marée et les courants de marée.
Figure 1. Localisation de la zone d’étude en érosion sur l’est-dunkerquois :
orthophotographie littorale (IGN, 2000) et emprise spatiale de la
topographie/bathymétrie.
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La plage est bordée par un cordon dunaire, de 5 à 16 m de hauteur, dont le versant
externe est épisodiquement sapé en falaise vive et peut ainsi reculer de plusieurs mètres
lors d’évènements de tempête (RUZ et al., 2009). A l’avant côte, les fonds sont marqués
par la présence de nombreux bancs sableux (bancs de Flandre), très développés et
orientés parallèlement à la côte, dont la dynamique est fortement liée à l’action des
courants de marée. Le banc Hills, un important banc sableux situé à 2-3 km au large de
la plage étudiée, est sub-affleurant à marée basse, ce qui peut avoir un impact sur
l’hydrodynamique côtière (HEQUETTE et al., 2009). Les effets des tempêtes le long de
ce littoral, soumis habituellement à des vagues de faible énergie, sont déterminants dans
l’évolution du trait de côte.
3. Modèles numériques et conditions de simulation
3.1 Présentation des trois codes morphodynamiques de modélisation court-terme
(1) Le modèle cross-shore semi-empirique SBEACH est un outil numérique 2DV
(bidimensionnel vertical), développé pour modéliser l’érosion des dunes et du haut de
plage lors des tempêtes. Conçu par le CERC (LARSON & KRAUS, 1989), ce
programme est basé sur des relations semi-empiriques de transport sédimentaire, qui
calculent les transformations d’un profil cross-shore, en fonction des conditions de
houle au large et du profil d’équilibre. Ce modèle, qui ne prend pas en compte les
courants de marée, a déjà montré des résultats satisfaisants en domaine microtidal
(MORELLATO et al., 2004 ; SABATIER, 2008).
(2) X-BEACH est un modèle hydrodynamique (courants, vagues, ondes infragravitaires,
undertow, …) et morphodynamique (partie immergée, pied de dune, …), encore en
développement, conçu pour modéliser l’impact des évènements climatiques extrêmes
sur les dunes. Ce modèle du domaine public est actuellement développé par UNESCO-
IHE, TU Delft et DELTARES (ROELVINK et al., 2008). Ce modèle permet de
résoudre les équations de propagation des vagues, de transport et de conservation du
sédiment (évolution du fond). Il est particulièrement adapté pour les évènements de
tempêtes (BAART et al., 2009).
(3) Le système 2DH TELEMAC est une chaîne de calcul développée par le LNHE
(HERVOUET, 2007) permettant de faire différents calculs hydro-sédimentaires tels que
la propagation de la houle avec le code Tomawac, l’intéraction des courants de marée et
de houle avec le code Telemac 2D, le transport solide avec le code Sisyphe
(VILLARET, 2004). Ces deux derniers codes sont en couplage "interne", ce qui permet
une réactualisation des fonds à chaque pas de temps (LARROUDE, 2008).
3.2 Données et conditions de simulation
Dans un premier temps, le modèle de vagues SWAN (BOOIJ et al., 2004) a été utilisé
sur toute la Manche pour pouvoir propager les vagues jusqu’à l’avant-côte, à partir de
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données de vagues du modèle de prévision WW3 développé au NOAA/NCEP
(CHARLES, 2008). SWAN fournit ainsi les conditions aux limites pour les modèles
morphodynamiques. Dans un deuxième temps, les caractéristiques des vagues extraites
des simulations SWAN ont été imposées à la limite offshore du domaine des modèles
(-10 m). Les résultats des simulations ont ensuite été comparés avec des mesures des
capteurs et les relevés topographiques, afin de calibrer au mieux les paramètres des
modèles (CHARLES, 2008).
Tableau 1. Données utilisées en entrée des 3 modèles.
SBEACH X-BEACH TELEMAC
Topographie /
Bathymétrie Profil (X, Z) du 7/11/2007 Bathymétrie (X, Y, Z) du 7/11/2007
Niveau d’eau Variations du niveau
d’eau (m)
Variations du niveau d’eau (m), avec un déphasage
entre les limites Est et Ouest du domaine de calcul
Vagues Hs (m), Tpic (s), Direction (°), dans le système de coordonnées spécifique à
chaque modèle)
Vent Intensité et direction - -
Le domaine de calcul choisi pour X-BEACH et TELEMAC est un domaine 2D de 1400
m sur 1400 m, uniforme dans la direction longshore (un profil central reproduit de part
et d’autre). La zone d’étude s’étend donc du sommet de la dune jusqu’à -10 m (CM)
dans le chenal qui sépare le Banc Hills de la plage. Le tableau 1 présente les données à
fournir en entrée des 3 modèles. Pour SBEACH, un seul profil cross-shore de 1400 m
est utilisé. Les données qui servent à valider et calibrer les modèles sont issues de
campagnes de mesure du LOG effectuées en Février (par temps calme) puis Novembre
2007 (tempête) : des profils topographiques dune-plage complétés par des données
GEBCO jusqu’à -10 m. Les conditions de forçage appliquées aux limites des domaines
sont des données horaires de niveau d’eau (source : SONEL) et de paramètres de vagues
(issues de la propagation SWAN). Pour SBEACH, les conditions de vent au large
(données Météofrance) sont également appliquées. Le maillage de calcul choisi pour le
code X-BEACH est une grille uniforme de 5 m cross-shore sur 200 m longshore, et
pour TELEMAC des maillages de 10, 20 et 50 m uniformes dans les deux directions
donnent des résultats équivalents. Pour SBEACH une maille fine de 2 m a été employée
le long du profil. Des mesures hydrodynamiques in-situ ont été réalisées dans le profil
central du domaine, et les résultats des simulations seront extraits sur ce profil.
4. Résultats préliminaires et discussion
Les codes X-BEACH et TELEMAC ont été paramétrés pour deux périodes de
validation : par "temps calme" en février 2007 et "tempête" en novembre 2007.
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SBEACH reproduisant très mal les conditions de faibles houles (SABATIER et al.,
2002) et se limitant à la modélisation épisodique des impacts des tempêtes sur les
profils, sa validation a été réalisée à partir d’évènements tempétueux plus anciens. Ne
seront présentés ici que les résultats issus des simulations "tempête".
4.1 Validation hydrodynamique
Pour évaluer la qualité des résultats hydrodynamiques, la tempête du 9 novembre 2007
a été choisie comme période de validation de tempête. Un appareil de mesures Midas
Valeport, enregistrant à 15 cm du fond les vitesses et direction du courant, a été déployé
à +1,85 m (CM) sur l’estran lors de cet évènement de forte houle associé à un coup de
vent de Nord. Une surcote record de 2,40 m à basse mer (période de retour > 50 ans) a
été enregistrée le 9 novembre à Dunkerque lors de cet évènement (MASPATAUD, en
cours).
Figure 2. Comparaison des hauteurs de vague, vitesses cross-shore et longshore,
vitesse et direction moyenne du courant, modélisées et mesurées in-situ - Tempête de
novembre 2007.
La figure 2 présente les premiers résultats des simulations réalisées sur la période de
tempête du 8 au 13 novembre 2007. Les données modélisées donnent des résultats
proches de la réalité en termes de hauteur de vagues, en particulier la chaine TELEMAC
qui reproduit bien les fortes vagues mesurées sur l’estran par le capteur dans la journée
du 9 novembre. En termes de circulation hydrodynamique, les vitesses des courants
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longshore modélisés par XBEACH sont légèrement sous-estimées par rapport aux
mesures in-situ. Mais l’asymétrie de ces courants longitudinaux est plutôt bien restituée
avec une dominance du flot vers le Nord-Est. L’amplitude des vitesses de courant cross-
shore est en revanche mieux restituée avec TELEMAC, sauf sur la période de forte
agitation du 9 novembre. Le constat est similaire pour la vitesse moyenne du courant où
la simulation XBEACH sous-estime tandis que TELEMAC surestime les valeurs réelles
enregistrées au Valeport. Les écarts obtenus entre les valeurs calculées et mesurées
peuvent s’expliquer en partie par le fait que les simulations ont été réalisées sur une
bathymétrie uniforme alors que la bathymétrie réelle comporte des irrégularités le long
de l’axe longshore pouvant engendrer des circulations locales. Une lacune qui pourra
être comblée ultérieurement grâce à des mesures topographiques plus étendues.
L’intensité et la direction des courants durant la tempête ont été plus difficilement
reproduites par les modèles. En effet, dans ces conditions très énergétiques d’une houle
frontale, les courants de marée ne sont plus prédominants, car l’apport important de
masse d’eau par les vagues à la côte, provoque en compensation un fort courant de
retour dirigé vers le large, facteur de l’évolution du profil des plages.Le forçage dû au
vent aggrave certainement aussi l’impact des vagues à la côte.
4.2 Validation morphodynamique
La chaine de calcul Telemac, qui intègre le module sédimentaire Sisyphe, ne prend pas
en compte la falaise dunaire et montre des difficultés à reproduire le déplacement cross-
shore des barres intertidales dans le cas où les courants de marée longshore sont
importants. Plusieurs essais de formules de transport (telles qu’elles sont modélisées
dans Sisyphe) donnent pour l'instant les mêmes résultats avec Bijker, Bijker et prise en
compte de la houle, Van Rijn et Soulsby-Van Rijn. Les variations morphologiques des
barres-bâches, à l’échelle centimétrique ici, ne seront pas représentées dans la figure de
synthèse.
La figure 3 présente donc les évolutions morphologiques mesurées et modélisées dans
le profil cross-shore central du domaine pour SBEACH et XBEACH. Les modèles
génèrent un lissage de l’estran (assez léger pour XBEACH, total pour SBEACH) avec
un comblement des bâches et une érosion des barres. Accusant une petite perte
d’information au niveau de la dune avec le maillage de 5 m, le code XBEACH estime
l’abaissement du pied de dune à 0,30 m, mais sans aucun recul du front dunaire. En
revanche, le modèle SBEACH, qui néglige pourtant les transports longshore de
sédiments induits par les courants, reproduit très fidèlement le recul de la falaise
sableuse d’au minimum 1 m. Le maillage plus fin employé avec SBEACH pourrait
expliquer le bon rendu morphologique de l’érosion induite par cette tempête. Lors de la
simulation, le recul du pied de dune se produisant uniquement lors des plus hautes
marées, une durée de simulation plus courte permettrait d’obtenir des sorties plus
proches de la réalité.
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Figure 3. Résultats des simulations morphodynamiques issues des modèles : profils
cross-shore, accrétion/érosion modélisée, agrandissement centré sur la falaise dunaire.
5. Conclusion
La comparaison avec les observations permet d’estimer les effets d’une houle de
tempête superposés au courant de marée, en milieu macrotidal, sur une portion de
littoral en érosion. Dans leur état actuel, aucun des trois modèles mis en place sur la
plage de la Dune Dewulf ne restitue à lui seul les mêmes conditions hydrodynamiques
ni ne reproduit exactement le recul dunaire tel qu’il a été mesuré in situ. Pourtant, ces
codes sont tous pertinents pour étudier l’impact des conditions extrêmes sur le profil
dune-plage. Cette étude met ainsi en évidence la complémentarité des 3 modèles utilisés
ainsi que la nécessité de continuer à affiner leurs implantations sur le site d’étude, pour
tenir compte de l’ensemble des processus en jeu, dans le cas de conditions
topographiques complexes et hydrodynamiques extrêmes, à partir de données in situ.
Remerciements : Ces travaux ont été en partie financés par l’Agence Nationale de la
Recherche (ANR) au travers du programme VMC (projet VULSACO, n° ANR
VMC06-009). A. Maspataud bénéficie d’une Allocation de recherche du Ministère de
l’Enseignement et de la Recherche.
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