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Handwaving & headshaking? On the linguistic structure of sign languages

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... -Hypothèse 2 : Les entity classifiers présenteraient une large part de variation d'une LS à l'autre (Johnston et Schembri 1999, Pfau 2010 Comme mentionné dans la section 1.1 ci-dessus un même concept de forme peut à première vue correspondre à plusieurs configurations. Cependant, il nous semble que lorsque l'on s'intéresse au concept précis censé être véhiculé par plusieurs configurations « en compétition », il s'avère qu'il s'agit de concepts de forme proches mais néanmoins distincts. ...
... -Hypothèse 3 : Les handling classifiers présenteraient moins de variation d'une LS à l'autre (Johnston et Schembri 1999, Pfau 2010 De façon intuitive, la variation entre handling classifiers pourrait en effet être moindre étant donné que, malgré la diversité possible des formes qui peuvent être tenues de façons différentes (par exemple, la tenue d'un stylo versus celle d'une balle), la saisie d'une même forme ne semble pas permettre une variation infinie, du moins d'un point de vue physiologique. En outre, certaines saisies de forme semblent possibles mais peu probables en raison du principe de ressemblance iconique. ...
Thesis
Cette thèse interroge la variation entre langues des signes (LS), initialement perçue comme bien moindre que celle existant entre langues vocales. Les études récentes en typologie des LS suggèrent cependant que les LS non institutionnelles, peu étudiées jusqu’ici, changent la donne. Selon notre cadre théorique, l’Approche Sémiologique, toutes les LS, ancrées dans une iconicisation de l’expérience perceptivo-pratique, partagent des structures hautement iconiques, dites « de transfert». Notre hypothèse est que cet invariant existe dès le niveau des composants de formation de ces structures, composants porteurs de sens et en partie communs à ceux des unités lexicales. Nous étudions l’un de ces composants iconiques, la configuration. L’analyse d’inventaires de telles configurations, identifiés dans la littérature pour 9 LS d’origines géographiques et de degrés de communautarisation divers, confirme l’existence d’un noyau commun d’unités forme-sens, usant en outre de mêmes procédés d’iconicisation. Ces résultats se retrouvent également dans l’étude princeps de LS en voie de communautarisation pratiquées à Soure (Marajó, Brésil), étude réalisée à partir d’un corpus que nous avons recueilli sur place. Menée dans une perspective phylogénétique, notre analyse de ce corpus de LS met de plus en évidence un lexique partagé et une hiérarchie de fréquence d’occurrence des structures de transfert semblable à celle identifiée pour des LS institutionnelles. Nous concluons sur l’apport de notre approche théorique pour une étude de l’invariant trans-LS.
... Quant au fait de savoir si l'une ou l'autre de ces stratégies serait privilégiée, il est intéressant de constater que les cinq composants forme-sens communs aux huit LS investiguées ainsi que les sept autres fortement similaires en transversal de notre panel de LS sont majoritairement des configurations de reprise de forme 18 . Ceci va à l'encontre de l'hypothèse avancée dans la littérature selon laquelle les configurations de reprise de forme seraient celles qui présenteraient le plus de variation entre LS (JOHNSTON et SCHEMBRI, 1999 ;PFAU, 2010). Notons que selon VELUPILLAI (2012), cette hypothèse n'a jamais été vérifiée sérieusement jusqu'à présent. ...
Chapter
The idea of sign language poetry may seem unlikely to many people unfamiliar with sign language. Indeed, even members of Deaf communities using sign language have believed in the past that such a thing is impossible. This belief may be the result of the close association of poetry with sound and the rejection of sign languages as full languages by Oralists. However, as we work out the parameters of sign language poetry throughout this book, we will see that sound is not a prerequisite for poetry.
Article
The realisation that signed languages are true languages is one of the great discoveries of linguistic research. The work of many sign language researchers has revealed deep similarities between signed and spoken languages in their structure, acquisition and processing, as well as differences, arising from the differing articulatory and perceptual constraints under which signed languages are used and learned. This book provides a cross-linguistic examination of the properties of many signed languages, including detailed case studies of Hong Kong, British, Mexican and German sign languages. The contributions to this volume, by some of the most prominent researchers in the field, focus on a single question: to what extent is linguistic structure influenced by the modality of language? Their answers offer particular insights into the factors that shape the nature of language and contribute to our understanding of why languages are organised as they are.