... Il s'agit des propriétés antimicrobiennes (Janssen, 1989; Baba-Moussa, 1997 ; Oussou et al., 2004), répulsives et larvicides de Ocimum canum Sims (Lukwa, 1994). L'étude de la composition chimique des huiles essentielles a permis de décrire plusieurs chémotypes de la plante dont les plus importants sont: linalol (88%) au Rwanda (Ntezurubanza et al., 1985), eugénol (67%) au Nigeria (Ekundayo et al., 1989 ), αterpinéol/camphre (63,1%) au Mali (Chalchat et al., 1995), camphre (60%) en Guinée (Nianga et al., 1995), 1,8-cinéole (60,1%) au Burkina Faso (Bassole et al., 2001aBassole et al., , 2005b Stewart et al., 2008) ettrans-méthylcinnamate (79,7%) à Sao Tomé (Martins, 1999). Une variété de chémotypes en fonction du lieu de récolte a été décrite au Togo (Sanda et al., 1998) : un type à terpine-4-ol (24,0 à 34,8%)/γ-terpinène (10,1 à 13,2%), un type à linalol (29,4 à 60,6%)/(E)-α-bergamotène (11,3 à 13,6%)/β-caryophyllène (8,9 à 11,6%) et un type à terpine-4-ol (14,5 à 32,2%)/bicyclogermacrène (8,7 à 12,2% ) (E)α-bergamotène (9,2 à 21,4%), et dans l'île de la Grande Comore(Hassane et al., 2011) : un type à 1,8-cinéole (48,88%)/camphre (14,98%) et 1,8-cinéole (34,22%)/camphre (13,69%)/propanoate d'isopropyle (9,13%). ...