ABSTRACTS
This paper explores the impact of linguistic impairments on conversational ability in aphasia using conversation analysis (CA). Using a combination of quantitative and qualitative techniques, an analysis of the distribution of turns at talk in three aphasic participants' conversations with a relative and with the researcher is described. Using extracts from the conversations for illustration, three major factors are proposed which influence the sharing of conversational turns: (1) shared knowledge of interlocutors, (2) the manifestations of linguistic impairments in conversation, and (3) individual discourse styles. Finally, the implications of the findings for remediation are considered.
Cette étude utilise l'analyse de conversation pour examiner les conséquences des troubles acquis du langage sur la capacité de conversation dans les cas d'aphasie. L'on se sert ici d'un mélange de techniques qualitatives et quantitatives pour décrire comment dans le cours de conversations trois aphasiques prennent la parole en alternance avec un parent et avec le chercheur. Cette analyse est illustrée à partir d'extraits des conversations, et l'on propose trois facteurs principaux qui influent sur ces alternances: (1) dans quelle mesure les interlocuteurs sont au courant des mêmes choses, (2) les manifestations de troubles linguistiques lors de la conversation, (3) certains styles individuels de conversation. L'on considère enfin les conséquences thérapeutiques des faits mis en évidence.
Dieser Aufsatz untersucht mithilfe der Konversationsanalyse die Auswirkung linguistischer Behinderung auf die Konversationsfähigkeit. Unter Verwendung einer Kombination quantitativer und qualitativer Methoden wird eine Analyse der Verteilung von Einzelbeiträgen (‘Turns’) dreier Aphasiker im Gespräch mit einem Verwandten und mit der Versuchsleiterin präsentiert. Mit Beispielen aus den Gesprächen zur Illustration werden drei Hauptfaktoren vorgeschlagen, die die Proportion der Gesprächsanteile beeinflüssen: (1) das gemeinsame Wissen der Gesprächspartner, (2) die Manifestation linguistischer Behinderung im Gespräch, (3) individuelle Gesprächsstile. Die Implikationen der Ergebnisse für eine remediale Behandlung werden erwogen.