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La présente étude a pour objectif d’explorer plusieurs pistes d’études et de suivis du Grand Tétras basés sur l’acoustique passive.
L’expérimentation a été initiée au cours du printemps 2015. Il s’agissait notamment de tester la possibilité de recueillir des données, complémentaires à celles des autres suivis, en enregistrant et en analysant les sons collectés par des enregistreurs acoustiques autonomes, disposés sur des places de chant avérées ou potentielles.
Ce rapport présente les résultats obtenus sur ces données collectées en 2015 et 2017. De nombreuses pistes et analyses ont été explorées :
- détection du chant avec analyse de la performance de l'algorithme,
- données sur l'activité de chant matinale et saisonnière,
- détection des poules,
- test de localisation des coqs sur les places de chant,
- lien entre la fréquentation et l'activité de chant (quiétude),
- détection d'autres espèces patrimoniales ou emblématiques des vieilles forêts vosgiennes.
Ces résultats s'avèrent prometteurs pour la mise en place de suivis non invasifs du Grand Tétras.
Cette étude a été lancée par le GON, dans le but principal d’améliorer les connaissances régionales sur le Butor étoilé et la Marouette ponctuée, en expérimentant un suivi basé sur la bioacoustique.
Il s’agit avant tout de :
- Collecter des enregistrements de ces espèces en 2017-2018 ;
- Analyser les échantillons sonores pour rechercher une méthode d’individualisation des chanteurs ;
- Estimer le nombre de chanteurs présents sur la base de ces résultats et décrire leur comportement (déplacements, postes de chant utilisés…) ;
- Proposer un protocole de suivi sur le long terme basé sur cette approche.
En complément des analyses conduites sur ces deux espèces, une étude est également réalisée sur un oiseau plus commun, également lié aux zones humides et qui se prête très bien à l’individualisation acoustique (SIMAR, 2014) : la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti).
Ce rapport présente les analyses préliminaires réalisées sur la base d’un échantillon sonore collecté sur ces 3 espèces en 2017.
Le Butor étoilé, espèce emblématique des roselières, est principalement repérable au chant en période de reproduction. Le suivi des populations nicheuses est donc basé sur l’estimation du nombre de mâles chanteurs. Cependant, les résultats des comptages sont parfois difficiles à interpréter. De plus, ils peuvent aboutir à une mauvaise estimation des effectifs dans le cas d’une détection imparfaite des oiseaux ou si ces derniers se déplacent fréquemment au cours de la saison (possibilités de doubles comptages). Enfin, ces comptages « classiques » ne permettent pas d’étudier les comportements individuels, ni la dynamique des populations. Chez le Butor étoilé, comme chez d’autres espèces, l’individualité vocale peut être utilisée pour le suivi des populations. La reconnaissance des individus par leur chant permet d’obtenir, de manière non invasive, des informations précieuses sur leur comportement et, après plusieurs années, sur les paramètres démographiques de la population. En collaboration avec le Parc Naturel Régional de Lorraine et le Conservatoire d’espaces naturels de Lorraine, un suivi du Butor étoilé basé sur la bioacoustique a été mis en place dans la plaine de la Woëvre en Lorraine française, dernier grand bastion de l’espèce dans le quart nord-est de la France. Depuis 2013, plus de 20 chanteurs ont pu être enregistrés et les caractéristiques de leur chant ont été finement étudiées pour y rechercher une signature vocale individuelle. Les premiers résultats de ce travail, envisagé sur le long terme, sont présentés et comparés aux données obtenues dans le cadre des comptages "classiques".
En 2017, le GON a initié une expérimentation de suivis de plusieurs espèces patrimoniales d’oiseaux, en utilisant une technique innovante et non invasive : la bioacoustique.
Le but principal de cette étude est d’améliorer les connaissances régionales (Hauts-de-France) en particuliers sur le Butor étoilé (Botaurus stellaris), tout en expérimentant la bioacoustique.
Pour résumer, il s’agissait avant tout de :
- Collecter des enregistrements en 2017-2018 ;
- Analyser les échantillons sonores pour rechercher ou appliquer une méthode
d’individualisation des chanteurs ;
- Estimer le nombre d’individus présents sur la base de ces résultats et décrire leur
comportement (déplacements, postes de chant utilisés…) ;
- Proposer un protocole de suivi sur le long terme basé sur cette approche.
Le présent rapport présente les analyses réalisées et les résultats obtenus sur la base de l’échantillon sonore collecté à l’issue des deux années 2017 et 2018.
Ces résultats illustrent le fait que l’individualisation acoustique peut être difficile voire impossible à réaliser lorsque le rapport signal/bruit des enregistrements est faible. En 2017, ce fut le cas pour la plupart des séquences de chants obtenues.
En 2018, l’analyse a pu être approfondie, permettant de différencier 8 individus sur les deux années de suivi.
Comme indiqué en conclusion du rapport de la saison 2017, la principale difficulté rencontrée dans l’acquisition d’enregistrements de bonne qualité (rapport signal/bruit élevé), concerne généralement la possibilité d’approcher les individus (environ 100 mètres pour le Butor étoilé).
Le contexte des sites sur lesquels les enregistrements ont été réalisés au cours de ces deux années rend ces approches difficiles (cas du marais Audomarois notamment). De plus, les facteurs météorologiques, en particulier le vent, contribuent également à rendre difficile l’exploitation des enregistrements (cas de la Baie de Somme et du marais Audomarois). Cependant, les résultats obtenus sur le Butor étoilé sont relativement prometteurs. Ils encouragent à poursuivre un suivi acoustique sur cette espèce en Hauts-de-France.
La présente étude a pour objet de tester des enregistreurs « low cost » pour la détection et le suivi de l’activité vocale des mâles chanteurs du Râle des genêts. Elle fait suite au stage de Master 2 de Laurie-May GONZALES (2019), qui a porté sur l’évaluation des enregistreurs ‘AudioMoth’ sur le site de Stenay-Mouzay (55).
Le présent rapport apporte des compléments à ce travail, en particuliers concernant l’exploitation semi-automatique de l’important volume d’enregistrements collectés, en vue de détecter des chants de Râle des genêts.
Ce projet visait en la réalisation sur 2 années (2016-2017) d’un programme de suivi du Râle des genêts en Moyenne Vallée de l’Oise en expérimentant des outils et techniques bioacoustiques.
Le rapport précédent, présente les résultats de la première année d’expérimentation (2016), principalement portée sur la mise au point d’une méthode d’individualisation acoustique des chanteurs. En parallèle, des enregistreurs autonomes avaient été posés sur plusieurs stations de manière à collecter des enregistrements passifs pour une étude a posteriori.
Le présent rapport rassemble les analyses et résultats obtenus à l’issue de la seconde année de cette expérimentation (2017). Au cours de cette deuxième saison test, la méthode d’individualisation acoustique a été de nouveau appliquée sur les échantillons sonores obtenus. Par ailleurs, des enregistreurs autonomes ont de nouveau été posés et ont permis de collecter un volume important de données acoustique de manière passive. Une analyse a été réalisée sur ces enregistrements afin d’expérimenter la détection des individus et leur localisation.
Après un rappel des résultats de la saison 2016, le travail réalisé en 2017 est présenté.
Le projet vise en la réalisation sur 2 années (2016-2017) d’un programme de suivi des mâles chanteurs du Râle des genêts en Moyenne Vallée de l’Oise en expérimentant des outils et techniques bioacoustiques.
La présente étude (saison 2016) a pour objet d’expérimenter la possibilité de réaliser une identification individuelle des mâles chanteurs de Râle des genêts en Moyenne Vallée de l’Oise.
À l’issue de cette première année d’expérimentation, une méthode d’individualisation a pu être testée. L’approche utilisée, basée sur le calcul de dissimilarités acoustiques pour comparer les chants (méthode « semi-supervisée »), a permis d’identifier 15 mâles chanteurs dans l’échantillon sonore collecté en 2016. L’effectif estimé par l’acoustique s’est avéré supérieur aux estimations obtenues lors des 3 sessions de comptage au chant. En effet, les comptages ont permis d’évaluer un effectif de 10-12 mâles chanteurs en 2016, avec 1 à 8 râles entendus par soirée de comptage.