Flux entrants et sortants des procédés de projection thermique 

Contexts in source publication

Context 1

... la masse de chaque ion perdue dans les eaux de rinçage (incluant le lavage des gaz), on peut estimer « le pourcentage d’usure de la résine ». Ainsi, grâce aux données fournies par les constructeurs de résine [ 2], on estime une consommation moyenne de 7,6 kg d ’HCl (à 33%) pour régénérer la totalité de la résine cationique et 2kg de NaOH solide concernant la résine anionique faible. Par conséquent, en multipliant le pourcentage d’usure de cette résine par la consommation de régénérant on peut obtenir la consommation par bain et pour une surface donnée. Les consommations en produits chimiques contenus dans les bains de traitement sont considérées comme équivalentes aux pertes par entraînement (0,1l/m2 minimum, pour chaque immersion) et leur modélisation dans SIMAPRO est conditionnée par la disponibilité des compositions chimiques. Par ailleurs, certains produits chimiques étant absents des bases de données du logiciel, leur fabrication est si possible modélisée grâce aux réactions chimiques servant à leur élaboration [3]. L’installation de projection thermique du CITRA comprend 3 types de torches de projection : arc-fil, plasma et HVOF. Outre les caractéristiques différentes des dépôts obtenus (densité, oxydation, propriétés mécaniques etc.), ces techniques utilisent des consommables de nature différente et en quantité variable (cf. tableau 2). Le système de filtration par cartouche permet de réduire considérablement les émissions de particules dans l’air (efficacité théorique >99%) et possède un seuil de filtration très bas (0,3 μm). Les consommations du dépoussiéreur sont dans le tableau 3. L’étude ACV de revêtements obtenus par projection thermique inclus ainsi les consommations d es tableaux précédents, les consommations électriques liées au matériel annexe (poudrier, automate etc.), mais également la mise en forme des matériaux de projection, les emballages et les étapes de transport. Le schéma global des flux entrant en jeu en projection thermique est illustré par la figure ...

Context 2

... d’effectuer la comparaison de procédés de traitement de surface par voie humide, projection thermique et PVD, il convient tout d’abord d’en décrire les principaux flux entrants et sortants, de manière à obtenir un modèle le plus précis et réaliste possible. La chaîne de traitement par voir humide du CITRA, est une chaîne pilote, capable de traiter des pièces de taille relativement petite et conçue pour accueillir des bains de faible volume (<100l). Par conséquent les volumes de déchets (aqueux solides et gazeux) demeurent peu importants et les systèmes de dépollution utilisés, aussi bien que les types de rinçages, sont adaptés aux besoins du CITRA et peuvent être différents de ceux utilisés dans l’industrie. La chaîne du CITRA est équipée d’un système de traitement des eaux de rinçages par r ésines échangeuses d’ions mobiles et le traitement des effluents gazeux est effectué par une installation de lavage des gaz. La figure 2 et le tableau 1 indiquent les différents flux utilisés. Si les rejets aqueux et gazeux dans l’environnement extérieur peuvent être considérés comme inexistants, le rechargement des résines ioniques implique cependant la consommation d’a cide chlorhydrique et de soude, la difficulté étant d’estimer quelle quantité sera consommée par mètre carré traité. Le raisonnement est le suivant : la capacité d’échange des résines ioniques étant connue pour chaque type d’ion à traiter ...